Principe de force stratégique pour combattants aguerris
Principe : La politique n’est que la simple continuation de la guerre par d’autres moyens.
Principe : Plus vives sont les tensions qui ont donné lieu à la guerre, plus puissante l’énergie qui l’anime, plus courtes seront les suspensions d’opérations. Plus faibles sont les facteurs qui poussent à la guerre, et plus longue elle sera car des motifs puissants renforcent la volonté.
Principe : L’élément au sein duquel se meut l’action guerrière, c’est le danger. Mais dans le danger entre toute les qualités de l’âme, c’est le courage qui est la première. La bravoure, la confiance, la hardiesse et la témérité ne sont que des manifestations du courage.
Principe : La guerre n’est limitée par rien. Chacun des adversaires cherche à imposer à l’autre sa loi. Il en découle forcément une interaction qui mène aux extrèmes.
Principe : À la guerre, le résultat n’est jamais absolu. Une continuité est ainsi établie qui pousse dans le sens d’une montée de l’action militaire.
Principe : Même lorsque l’armée ennemie est hors combat et son territoire conquis, on ne peut considérer la guerre comme ayant atteint son terme aussi longtemps que la volonté de l’ennemi n’a pas été brisée, son gouvernement et ses alliés contraints à capituler et son peuple soumis.
Principe : C’est l’objectif militaire, non l’objectif politique, qui doit déterminer la conduite, l’ampleur et la durée de la guerre.
Principe : L’élément moral est le plus fluide de tous et il se répand le plus facilement dans tous les éléments constituants de l’armée.
Principe : Plus étroit est l’éventail des activités d’un peuple, plus y dominera l’activité militaire, et plus le génie militaire y sera répandu.
Principe : La guerre est le royaume de l’incertitude et du hasard. Les trois quarts des événements sur lesquels repose l’action sont plongés dans le brouillard d’une incertitude plus ou moins profonde. C’est là qu’il y a besoin d’un intellect pénétrant et subtil pour discerner la vérité à la seule aulne de son pouvoir de jugement.
Principe : La volonté inébranlable d’un esprit impérieux est le centre géométrique de l’art militaire.
Principe : Dans la conduite de la guerre, la perception ne peut être guidée par la loi : les phénomènes complexes de la guerre ne sont pas assez réguliers, et les phénomènes réguliers ne sont pas assez complexes pour qu’on aille plus loin que des vérités simples.
Principe : À la guerre, la multiplicité changeante des événements ne permet aucune généralisation digne du nom de loi.
Principe : À la guerre, le manque de jugement, les débordements et les inepties se paient au prix fort.
Principe : La guerre n’est pas un champ de blé que l’on peut faucher sans égard à la forme de chaque pousse. Au contraire, elle est faite de grands arbres que la hache attaquera après mûre réflexion, selon la complexion et la direction propres à chaque tronc.
Principe : L’art militaire est fondé sur des principes qu’il n’est jamais permis d’enfreindre.
Principe : C’est l’esprit de corps qui anime et doit animer une armée. C’est la chaîne qui relie les dispositions naturelles des individus à l’œuvre dans la vertu guerrière de l’armée.
Principe : Une armée qui n’a besoin pour galvaniser sa vertu et sons sens du devoir de quelques mots inspirés – honneur de ses armes – cette armée là est imbue de vertue guerrière.
Principe : Le chef ne peut diriger que l’ensemble et non chaque élément ; là où il ne peut diriger l’élément, c’est l’esprit guerrier qui doit prendre le commandement.
Principe : C’est vaincre doublement que de triompher du faible au fort, une supériorité d’ordre général en ressort dont le vainçu sait qu’il doit en craindre la rencontre.
Principe : Le facteur moral peut acquérir une telle prédominance qu’il emporte tout sur son passage avec une force irrésistible.
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